Né en 1969 à Los Angeles (CA)
Oli Sorenson fut initialement reconnu à Londres, où il a contribué à plusieurs évènements artistiques à l’Institute of Contemporary Art (2003-06), à Tate Britain (2006) ainsi qu’au British Film Institute (2008-10). Il a établi un profil international avec ses interventions au ZKM (Karlsruhe, 2002), à ISEA (Helsinki, 2004), puis aux festivals Mapping (Genève, 2009) et Sonica (Ljubljana, 2012). Depuis qu’il s’est installé à Montréal en 2010, Sorenson a diffusé son travail à Power Plant (Toronto, 2014), FILE (Sao Paulo, 2015), Monitoring (Kassel, 2017), Art Mûr (Berlin, 2018) et l’Agence TOPO (Montréal, 2020).
Grandement influencée par la création musicale, le DJing et ses modes de diffusion, la pratique de Sorenson se définit comme un « art du remix ». Sans tomber dans le pastiche ni la répétition, il remet en question les enjeux d’originalité et d’authenticité, à l’ère de la surabondance d’information numérique. Ainsi il réactualise le vocabulaire visuel d’artistes de réputation internationale pour remixer leurs formes vers de nouveaux thèmes et matériaux. En privilégiant des actes de citation et de partage, ses œuvres accueillent un éventail plus large de gestes créateurs, et un répertoire plastique plus étendu que celui engendré par une production solitaire en atelier, pour notamment déstabiliser l’idée que l’art se crée en vase clos.