Magalie Comeau vit, travaille et disparait parfois à l’intérieur de Montréal. Si l’on convient que peindre permet à la pensée de s’articuler autour de poignants sentiments que provoque la relation du corps avec d’hystériques rapports de taille, tant dans le temps que dans l’espace, elle en fait son affaire. Pour effleurer cette vastitude, elle construit des problèmes picturaux afin d’entrer dans un jeu qui s’apparente à ceux des mathématiques et d’y inscrire des intérieurs inaccessibles qu’elle souhaite animer tels des chemins non prédéterminés. Poussée par le désir d’ouvrir des potentiels insoupçonnables, et poussant régulièrement son activité de peintre jusqu’à y abstraire les questions relatives aux probables et à la force nécéssaire à la moindre existence, elle complète son baccalauréat aux beaux-arts à l’Université Concordia en 2005. À la suite de quoi, elle a réalisé plusieurs expositions individuelles où elle a présenté des travaux fondés sur des vacillations de la pensée picturale concernant les transformations constantes des repères humains, notamment au Centre des arts de la Confédération à Charlottetown et à la galerie Art-Mûr qui la représente à Montréal. Ses œuvres ont été diffusées à travers le Québec, à Shanghaï, Toronto, Londres, et New York, et font partie de collections privées et publiques, telles que La collection Prêt d’œuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, et la collection Creative Cities – London Art Exhibition 2012 du National Art Museum of China à Beijing. Elle a été invitée à participer à des expositions collectives qui ont eu lieu en particulier au Musée d’art de Joliette, au Barbican Art Center à Londres, au Musée régional de Rimouski, et à l’Exposition Universelle de Shanghaï 2010.
Née à Saint-Gabriel-de-Brandon (Québec) en 1982.