Née à Agen (France) en 1981.
Les objets de Sarah Garzoni misent sur le pouvoir d’invention de l’art. L’artefact est pris comme mode d’appréhension de l’étrangeté animale, et comme ce qui peut interférer de diverses manières dans l’ordre normal des choses. À mi-chemin entre l’univers organique et la vie matérielle, ses sculptures et ses installations composent un système où chaque corps construit sa singularité dans les variations propres à son milieu – à son Umwelt. Les créations présentées dans le cadre de Corps étranger combinent les deux types de transformation qui, depuis toujours, nourrissent cet imaginaire du point de vue morphologique : l’hybridation et la métamorphose.